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Promenades et randonnées

Un des plus beaux paysages du monde

« J’étais récemment à Tréffiagat, où mes parents se sont installés pour leurs vieux jours. Ca reste un des plus beaux paysages du monde. Il ne faut pas aller bien loin », explique celui qui a parcouru le monde pour son travail mais surtout par passion.

Lionel HABASQUE, dans un article du journal Le Télégramme, le 21 juin 2010.

La commune se divise en deux parties (Maritime : LECHIAGAT et Rurale : TREFFIAGAT)

Le Quartier de la Pointe

En partant du bas du pont, promenade sur le belvédère le long du port et arrivée au quartier de la pointe.

Près de ce quartier typique de pêcheurs (petites ruelles) se trouve l’élévateur de bateaux (slipway), où on a une très bonne approche de la réparation des navires hors de l’eau (charpente et dimensions).

Une belle balade est à faire le long de la digue, avec possibilité de pêche à la ligne et surtout une très belle vue pour assister à la rentrée des chalutiers au milieu de l’après-midi sans qu’il y ait beaucoup de monde autour de soit.

La côte

En prenant à gauche de l’élévateur, on rejoint une zone côtière orienté à l’ouest, comprenant une belle petite plage enserrée entre deux secteurs rocheux. Le promeneur pourra remarquer quelques rochers typiques de l’érosion dans le granite comme la « motte de beurre » aux cuvettes naturelles creusées dans la roche et aux canaux d’écoulement de l’eau. La motte se tient en équilibre sur une plateforme.

Sur les surfaces rocheuses horizontales, on peut découvrir des cicatrices bien rondes restées après l’extraction par l’homme au moyen-âge, de meules de granite ou de bases de croix érigées le long des chemins de campagne de la commune.

Après les viviers, face au sud débute une longue plage de sable blanc d’environ 4 km, sans dénivellement important et sans risque pour les baigneurs (courant, baïne) mais non surveillée.

Du sommet de la dune on peut observer les diffférents procédés mis en oeuvre (gabions, blocs aménagés) pour défendre le littoral contre la mer.

Accès facile à cette plage et possibilités de parking tout le long du cordon dunaire.

Aire de jeux (balançoires, toboggans, poutres, etc.) en face du menhir, dans un endroit clos à l’abris des vents dominants et devant une route peu fréquentée.

Cet espace est réglementé et géré par la commune.

La commune de Treffiagat ou « Triagad » qui tire son nom, selon la tradition de celui du saint fondateur de la paroisse, « Riagad », appartient au Pays Bigouden Sud, lui-même inclus dans la Cornouaille. Elle s’étend sur une superficie de 809 ha, d’altitude moyenne inférieure à 20 m au-dessus de la mer qui la borde au sud et à l’ouest. C’est une commune à double vocation, agricole et maritime. Ses 2500 habitants vivent ou ont vécu en grande partie de la pêche, de l’agriculture et de leurs activités annexes.

Basée pendant lontemps sur une polyculture orientée vers la production de lait, l’activité agricole de Treffiagat a perdu récemment la quasi-totalité de son élevage laitier. Il n’y a pas encore longtemps, le ramassage quotidien du lait par de gros camions de la coopérative, rythmait la vie des agriculteurs. Mais la volonté des responsables bruxellois de l’Europe agricole de ralentir le débit du « fleuve de lait » et de supprimer la « montagne de beurre » par l’imposition de quotas laitiers, le vieillissement des agriculteurs locaux et leur non-remplacementfutur, ont entraîné la cessation de ces activités laitières.

Les nombreuses prairies naturelles liées au climat humide et au sous-sol granitique gorgé de sources, entourées d’un réseau de talus et fossés, sont aujourd’hui en grande partie délaissées et retournent à la friche.

Mais les terres chaudes réservées à la polyculture, aux céréales et aux pommes de terre primeur, sont encore cultivées par des entrepreneurs ou des agriculteurs retraités (« ces grands jardiniers de la france ») qui gardent au paysage rural son aspect de marqueterie soignée multicolore.

Bénéficiant d’un climat très doux pendant la quasi-totalité de l’année (très peu de jours de gel), disposant de terres meubles améliorées par l’amendement et le goëmon d’épave qui arrive massivement à la côte au cours des tempêtes, la bordure littorale bien exposée au sud continue de se spécialiser dans la pomme de terre primeur, prolongeant en quelque sorte en Pays Bigouden la « ceinture dorée » de la Bretagne.

La partie haute de la commune a gardé presque intacte son caractère paysager ancien. Le remembrement et l’arrosement des talus ne l’ont pas affectée: haies et talus plantés de saules, bocage, bosquets où les marques de l’ouragan de 1987 sont encore visibles, sentiers, chemins creux bordés de murs de pierres sèches encore entretenues, ruisseaux, incitent à la promenade, aux randonnées pédestres et aux circuits en VTT, à l’écart de la circulation automobile, avec la chance de découvrir au détour du chemin là un menhir, ici une chapelle ou un calvaire, plus loin une fontaine ou un ancien lavoir.

L’habitat ancien est dispersé en petits hameaux comme Squividan, Kerleguer, Moguer grean, Léhan, aux nom à signification toponymique précise. Il est constitué de fermes aux nombreux bâtiments anciens et aux grands hangars modernes rappelant l’ancienne vocation fourragère, ou de fermettes transformées en résidences secondaires par des citoyens d’Europe.

Tout autour de ces villages rustiques, ont surgi de nouvelles résidences bien reconnaissables à leurs haies modernes soigneusement taillées et entretenues par les jardiniers des vacances et du dimanche.

Cet habitat breton très dispersé rayonnait autour d’un petit bourg éloigné de la mer où se regroupaient l’église et le presbytère, les écoles, l’ancienne mairie, quelques commerces, le château du comte héritier du seigneur de la plupart des terres de Treffiagat, avec son parc resté quasi intact depuis l’Ancien Régime. Ce petit bourg, siège pourtant de fonctions essentielles eut du mal à se développer par rapport au pôle maritime, urbain et industriel de la commune.

L’arrêt des activités de plusieurs fermes appartenant au châtelain a libéré de vastes espaces agricoles que la municipalité prévenante a acquises depuis trente ans pour constituer une réserve foncière.

C’est ainsi que sortirent de terre plusieurs lotissements contigus, le plus souvent sous forme pavillonnaire avec de coquettes maisons aux artères bien aérées dénotant une politique urbanistique volontariste qui se prolonge encore aujourd’hui autour des anciennes fermes du Merlot et de Villoury, attirant de jeunes ménages par des prix de terrains viabilisés très interessants. Ces vastes espaces résidentiels où il fait bon vivre englobent des terrains de sports don’t trois terrains de football, des tennis, des aires de jeux pour enfants, un vaste camping etc…

Ajoutons pour compléter la transformation du paysage rural, la création de plusieurs campings privés et de nombreux gîtes ruraux tout près de la mer, auprès d’anciennes fermes.

Le Paysage littoral

La lutte contre la mer

La zone portuaire

Des hauteurs de 20 m, le relief de la commune descend par paliers vers la mer, aboutissant même à des altitudes en-dessous des plus hautes marées, protégées par un long cordon de dunes. Les petits ruisseaux qui naissent à quelques kilomètres de là n’ont pas assez de force pour rompre le barrage de ces dunes et se creuser un estuaire. L’eau s’étale en marais plus ou moins permanents et forme l’étang de Léhan célèbre par son menhir immergé, témoin de la variation du niveau des mers au cours des derniers millénaires.

Roseaux et phragmites autrefois exploités par les agriculteurs, progressent en étendue ; l’espace aquatique retourne à la nature sauvage. Des colonies de vanneaux s’y sont installés, des colverts, des hérons cendrés, des spatules, des aigrettes voire des cygnes font des apparitions dans les roselières ; des rapaces rôdent au-dessus des prairies, même des harfangs.

Les canaux d’écoulement parallèles au rivage sont encore visibles, preuve de cette lutte ancienne du « syndicat des marais » contre l’eau et ses débordements sur les prairies ; naguère la récupération du maximum de terres agricoles, aujourd’hui délaissées, exigeait de gros efforts de la collectivité rurale.

La façade sud de Tréffiagat, depuis la pointe de Léchiagat jusqu’aux rochers étonnamment sculptés de Goudoul sur la commune voisine de Plobannalec-Lesconil, se termine vers le mer par un large cordon linéaire de dunes de 4 km de long, atteignant autrefois 12 m de hauteur dans sa partie orientale, véritable rempart contre la mer.

De tous les points hauts de la commune, ce rivage est directement accessible par les nombreux anciens chemins de goémoniers aujourd’hui élargis et goudronnés. Sur toute sa longueur, on peut ainsi accéder aux belles plages orientées plein sud, restées totalement naturelles sans empiétement aucun de l’urbanisation ou du béton, comprenant même des espaces déserts en période de fréquentation estivale. Des colonies d’oiseaux des rivages comme les petits gravelots fréquentent les lieux, s’envolant à l’approche de l’homme mais se reposant plus loin à la recherche de leur pitance.

Les seules contraintes sont celles de la protection des dunes par des ganivelles contre le vent qui érode les falaises vives sableuses attaquées par la mer. Les nombreux parkings parfois linéaires ne connaissent pas le macadam.

Plages et dunes sont constituées d’un beau sable très propre, granitique à 95 %. Sa granulométrie favorable, pas trop fine, donne un profil de plage incliné, bien ensoleillé dont la partie haute est toujours sèche même aux grandes marées. Revers de la médaille, la qualité exceptionnelle de ce sable lui a valu naguère des convoitises. A grand renfort de pelleteuses, ce patrimoine géologique commun, non renouvelable, a été en grande partie dilapidé. De vastes carrières, malgré les protestations, ont été ouvertes sur le revers du cordon depuis la guerre. De larges cicatrices reprises par la végétation sont encore bien visibles.

Dans le passé, au cours des terribles tempêtes d’hiver, l’érosion naturelle des falaises vives par la mer et le vent a fini par rejoindre plusieurs fois l’érosion humaine mécanique du revers. Des brèches se sont ouvertes dans le cordon fragilisé et la mer s’y est engouffrée, ennoyant des secteurs de prairies.

Sous l’égide du Conseil général, nouveau propriétaire des dunes, des travaux gigantesques ont été entrepris pour reconstituer le cordon étalé en contrebas : comblement des brèches à l’aide uniquement de sable, issu du creusement du port du Guilvinec-Léchiagat, transporté par un ballet incessant de lourds camions. Le profil de l’avant-dune a été remodelé dans le respect de l’équilibre écologique, la végétation naturellement adaptée s’est à nouveau implantée (oyats) à tel point que, sur des centaines de mètres, les méfaits de l’exploitation des carrières ne sont plus visibles. Néanmoins, rien n’est gagné contre la mer. La menace est toujours là. Certains points en contrebas du niveau des hautes marées, restent fragiles.

Dominant la mer, le sommet de ce long cordon est le lieu privilégié, par toutes les saisons et tous les temps, des promeneurs et des sportifs qui s’adonnent à leur jogging et au parcours du cour balisé, au détriment, il faut le dire aussi, d’une certaine fixation de la végétation. Le spectacle de la mer changeante et des évolutions des embarcations de l’école de voile toute proche est sans pareil. Au printemps, dans les espaces peu piétinés ou entourés de ganivelles, les immortelles des sables, les arméries maritimes violacées, les lotiers jaunes et les prairies de lagures aux épis moutonneux, réjouissent les amoureux de la nature. Les chercheurs de champignons des sables, coulemelles, rosés, pleurotes odorants se croisent après les pluies.

Il y a quelques milliers d’années, lorsque le niveau de la mer se situait à quelques mètres plus bas que le niveau actuel, ce cordon sableux était fixé dans la grève sur les platiers rocheux qui découvraient à marée basse.

Ces platiers sont parfois précédés de larges plaques noires et épaisses bien visibles qui ne sont pas les dépôts pétroliers durcis de la marée noire de l’Erika, comme certains pourraient le penser. Ce sont tout simplement des dépôts de tourbe aquatique, reposant sur un vieux sol argileux de fond de marais d’eau douce datant au moins de l’époque gauloise et rattrapés par la mer.

Balayés par les flots déchaînés, ces platiers sont recouverts de pierres, galets, blocs sous lesquels se cachent de multiples animaux marins qui font la joie, les jours de grande marée, des pêcheurs à pied. La cueillette du carraghen, ou lichen, ou teil picot, l’algue précieuse, est un sport que des dizaines d’enfants pratiquent à la belle saison.

A l’ouest, le cordon dunaire s’accroche à la pointe de Léchiagat, aux rochers qui encadrent les viviers à homards et crabes. Léchiagat est l’ancien petit village de pêcheurs, né autour de la chapelle Saint-Jacques aujourd’hui démolie. C’est le secteur le plus urbanisé de Tréffiagat, à proximité immédiate du port. Menacé par les vents forts de suroît, cette portion de rivage exige une protection maximum contre la mer. Les souvenirs de raz de marée de 1924 y sont encore vivaces : la mer ayant franchi le barrage dunaire et s’étant maintenue dans les zones en contrebas, avait coupé la petite agglomération en plusieurs tronçons accessibles en barque uniquement.

Le rivage sud du village, montre aujourd’hui tous les efforts des hommes accomplis pour dominer la nature. Depuis les années 30, muretins, gabions toujours détruits et toujours réparés, murs de béton, apports massifs de sable pour surélever le cordon, pose de blocs de granite soigneusement agencés, témoignent des efforts sans fin pour lutter contre les éléments. Pourtant cette courte portion de littoral est précédée de vastes platiers rocheux sur lesquels roulent les lames déferlantes et jaillissantes ainsi freinées mais semble-t-il plus percutantes, d’année en année. Au cours des tempêtes d’hiver, c’est un spectacle qui attire de nombreux promeneurs quelque peu inquiets.

En remontant assez loin dans le temps, on se rend compte que le petit havre naturel de Léchiagat a toujours exercé les métiers de la mer et fourni des matelots aux équipages des vaisseaux du roi de France. Mais c’est surtout au 19ème siècle que le développement d’un pôle maritime et urbain s’est opéré parallèlement à celui du hameau de pêcheurs du Guilvinec. Au 20ème siècle par l’apport de population issue des bourgs voisins, il a fini par supplanter en activité et en habitants, le reste de la commune.

Néanmoins, en arrière de la rue du Port, les coquettes maisons de pêcheurs ne sont reliées que par des venelles étroites, héritage du parcellaire ancien aux chemins menant aux petits champs voisins. Urbanisation différente des lotissements plus aérés déjà cités.

Le port naturel est un bras de mer, une ria ou, selon le terme local breton, un steir, remonté par la mer sur 2 km, bien au-delà de l’ancien moulin à marée. En fait, c’est l’estuaire très ensablé, mais assez peu envasé, d’un petit ruisseau de 6 km de long à peine qui a creusé jadis, au cours d’un épisode climatique arrosé, une profonde vallée sans rapport avec son débit actuel.

Sur la rive opposé, les installations portuaires modernes du Guilvinec occupent le front de mer. Autrefois, dans le fond du port, un petit pont de grosses pierres séparées d’espaces qu’il fallait enjamber, permettait de passer d’une rive à l’autre à marée basse. A haute mer, bravant souvent les eaux remuantes, des passeurs transportaient, sur des plates à godille, les nombreuses ouvrières vers les conserveries du Guilvinec. Depuis 1951, un grand pont relie plus aisément les deux rives mais constitue un obstacle au passage des gros chalutiers lancés par les chantiers de l’arrière-port.

Pendant longtemps, Léchiagat a souffert de l’insuffisance des activités en amont et surtout en aval de la pêche, presque toutes installées sur la rive opposée (criée, magasins de marée, etc.). Seuls les viviers, quelques chantiers navals et ateliers mécaniques, la fabrique de filets Le Drézen, s’étaient implantés à Tréffiagat. Mais les travaux récents de développement du port, le creusement du havre vers l’amont ont entraîné la construction, sur la rive de Léchiagat, de nouveaux quais, une darse et un élévateur à Bateaux, une aire de carénage, un port de plaisance, le lycée maritime etc., à la grande satisfaction des élus et des habitants.

On attend le creusement de l’arrière-port resté encore dans son aspect naturel, profondément ensablé, lieu du cimetière des chalutiers ou malamoks des années 50, très visité par les promeneurs, les photographes et les peintres.La corniche du port, aménagée coquettement du pont à la Pointe, constitue avec le long môle de 600 m qui la prolonge, un lieu idéal de promenade pour observer l’arrivée des chalutiers accompagnés d’une nuée de goélands voraces ainsi que leurs mouvements dans le port après le débarquement du poisson, sans oublier ceux de l’élévateur, toutes activités qu’on ne se lasse pas de regarder.

Ainsi, l’évolution de la commune de Tréffiagat depuis le 19ème siècle correspond à celle de la plupart des communes littorales du Pays Bigouden Sud. Le pôle des activités, autrefois agricoles, s’est déplacé vers la mer par le développement de la pêche et des industries annexes et aujourd’hui du tourisme balnéaire.

Bénéficiant de vastes espaces naguère consacrés à l’agriculture, l’agglomération du quartier portuaire de Léchiagat a poussé de nombreux tentacules vers la campagne et attiré dans les nouveaux lotissements des habitants de la commune voisine moins pourvue en superficie.

Alliance équilibrée entre la campagne et la mer, Tréffiagat en possède les doubles avantages et constitue avec le port voisin du Guilvinec une petite ville qui offre la plupart des services urbains essentiels.

Pierre Berrou

C’est un circuit de randonnée balisé aux panneaux explicatifs.

Départ de la plage de Léhan (LECHIAGAT)

La fontaine de Léhan

Cette fontaine a été rénovée tout dernièrement par les riverains

L’étang de Léhan

C’est un étang de barrage dunaire, forme géographique fréquente sur les côtes basses, l’écoulement de l’eau étant bloqué par le sable du cordon. Envahi aujourd’hui par les phragmites, il reste cependant un lieu de vie de nombreux oiseaux dont des hérons cendrés, observables le long des berges tranquilles.

Le village de Léhan

Au nord de l’étang on peut observer parmi les pavillons de construction récente, quelques vieilles fermes rénovées. Léhan était autrefois un petit village de pêcheurs et de cultivateurs qui avaient pour activités annexes la récolte, le séchage et le brûlage du goémon dans des fours qui peuvent encore apparaître au sommet de la dune.

Le menhir de Léhan

Il date du Néolithique(3000 ans avant J.C). Sa hauteur serait de 8,50 m don’t une partie dans l’eau, la tourbe et la vase. La largeur pourrait atteindre 6 m. Il est classé monument historique. C’est un témoin interessant des variations du niveau de la mer car érigé au sec il se trouve maintenant au milieu d’un marais par suite de la remontée des eaux depuis le néolithique.

Dirigez vous vers l’est pendant 2 km en ayant le cordon dunaire à droite jusqu’au lieu dit de « Kervai ». Reprenez vers l’ouest, vous atteindrez le lavoir fontaine de Kerantoen.

Continuer dans la même direction et vous arriverez sur le site du Reun qui domine la mer d’environ 8 m. Cet ensemble mégalithique se compose:

  • de vestiges d’un ancien tumulus ruiné fouillé vers 1880. Des gravures et cupules d’âge préhistorique, imprécis et de signification énigmatique apparaissent sur les rochers qui forment le sol de la butte.
  • du Menhir du Reun (6 m de hauteur et 6 m de largeur) classé monument historique. La plate forme granitique qui lui sert de base est marquée de ronds en creux, cicatrices d’extraction de meules ou de croix.

Reprenez vers le nord en passant près de Skividen puis de Ménez Quénet, dirigez vous vers le sud-ouest puis vers le sud pour rejoindre la chapelle de Saint-Fiacre. Celle-ci date du XVIème siècle et est dédiée au saint du même nom, guérisseur et patron des jardiniers. A l’extérieur se trouve une fontaine sacrée qui était connue pour guérir la coqueluche.

Au Sud-est du village de Kerléguer vous pourrez voir une stèle gauloise formant le coin du muret entourant le jardinet. Observez les pans de la stèle, sa base arrondie, ainsi que son sommet troué. Elle provient probablement de la chapelle voisine construite sur un lieu de culte païen.

Pour rejoindre votre point de départ, vous prenez plein Ouest vers Kéristin, puis plein sud jusqu’au Menhir de Léhan.

Munissez-vous de votre smartphone et flashez !

Découvrir autrement le port de Léchiagat – Guilvinec : c’est ce qui nous est proposé avec ce « circuit multimédia » publié en avril 2012 par trois étudiantes de l’IUP des métiers du patrimoine de Quimper. Cette balade comporte douze étapes, de Men Meur au terre-plein du port de Léchiagat. Muni de la brochure du circuit – disponible à l’office du tourisme ou téléchargeable ici – et d’une application de type « flashcode », le promeneur peut à chaque arrêt utiliser son smartphone pour photographier le flashcode(*) correspondant à l’étape : il est ainsi automatiquement redirigé vers un reportage sonore et visuel sur Internet.

Ludique et interactive, cette promenade possède aussi une dimension humaine, locale et sociale avec des vidéos qui donnent la parole aux Guilvinistes et Tréffiagatois.

Les personnes ne possédant pas de smartphone ne sont pas pour autant mises à l’écart : elles peuvent, en cliquant sur les photos ci-dessous, accéder également à ces reportages avant ou après la balade.

Un flashcode est un pictogramme composé de carrés, qui peut notamment être décodé par des téléphones mobiles disposant d’un lecteur flashcode. La photographie d’un flashcode peut déclencher différentes actions : dans ce circuit multimédia, se connecter à un site Web pour consulter une vidéo.

Liste des arrêts – Cliquez sur l’image pour voir la vidéo associée