Troisième port de pêche, mais le premier pour la pêche artisanale, Guilvinec-Léchiagat est une valeur sûre sur la cotation des ports Français.
L’émergence de nouveaux armements (art.Furic, art.Guilviniste, art.Charly Guennec) qui ont rejoint l’armement Bigouden, contribue à la vitalité du port. La flottille reste cependant majoritairement artisanale, avec notamment les « côtiers » qui nous permettent de déguster les fameuses langoustines.
Les espèces débarquées au port de Guilvinec-Léchiagat sont très variées grâce à la diversité de la flottille ( canots, côtiers, fileyeurs, chalutiers hauturiers), avec les ports voisins de Loctudy (langoustine glacée notamment), et Saint-Guénolé-Penmarc’h (langoustine glacée et sardine), il participe à donner au quartier maritime du Guilvinec (GV) une place prépondérante sur le marché français.
Sur la zone portuaire ou à proximité immédiate sont présents les différents acteurs de la filière pêche, dont on estime le nombre à 1300 emplois, outre les 570 marins du port. Si ce dernier connaît une bonne vitalité, il le doit aussi à son mareyage , qui travaille, valorise et commercialise dans toute la France, les poissons et crustacés ramenés par quelque 130 navires.
Sur la commune de TREFFIAGAT, face à l’arrière-port, se trouve le lycée professionnel maritime. Il propose des formations aux « métiers de la filière pêche » pour assurer la relève et préparer les jeunes aux métiers de la mer, mais également à ceux de la transformation du poisson. Il permet également le perfectionnement des marins en activité.