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Visite guidée

Munissez-vous de votre smartphone et flashez !

Découvrir autrement le port de Léchiagat – Guilvinec : c’est ce qui nous est proposé avec ce « circuit multimédia » publié en avril 2012 par trois étudiantes de l’IUP des métiers du patrimoine de Quimper. Cette balade comporte douze étapes, de Men Meur au terre-plein du port de Léchiagat. Muni de la brochure du circuit – disponible à l’office du tourisme ou téléchargeable ici – et d’une application de type « Flashcode », le promeneur peut à chaque arrêt utiliser son smartphone pour photographier le flashcode(*) correspondant à l’étape : il est ainsi automatiquement redirigé vers un reportage sonore et visuel sur Internet.

Ludique et interactive, cette promenade possède aussi une dimension humaine, locale et sociale avec des vidéos qui donnent la parole aux Guilvinistes et Tréffiagatois.

Les personnes ne possèdant pas de smartphone ne sont pas pour autant mises à l’écart : elles peuvent, en cliquant sur les photos ci-dessous, accéder également à ces reportages avant ou après la balade.

Un flashcode est un pictogramme composé de carrés, qui peut notamment être décodé par des téléphones mobiles disposant d’un lecteur flashcode. La photographie d’un flashcode peut déclencher différentes actions : dans ce circuit multimédia, se connecter à un site Web pour consulter une vidéo.

Liste des arrêts – Cliquez sur l’image pour voir la vidéo associée

C’est un circuit de randonnée balisé aux panneaux explicatifs.

Départ de la plage de Léhan (LECHIAGAT)

  • La fontaine de Léhan
  • L’étang de Léhan : C’est un étang de barrage dunaire, forme géographique fréquente sur les côtes basses, l’écoulement de l’eau étant bloqué par le sable du cordon.

Envahi aujourd’hui par les phragmites, il reste cependant un lieu de vie de nombreux oiseaux dont des hérons cendrés, observables le long des berges tranquilles.

  • Le village de Léhan : Au nord de l’étang on peut observer parmi les pavillons de construction récente, quelques vieilles fermes rénovées. Léhan était autrefois un petit village de pêcheurs et de cultivateurs qui avaient pour activités annexes la récolte, le séchage et le brûlage du goémon dans des fours qui peuvent encore apparaître au sommet de la dune.
  • Le menhir de Léhan date du Néolithique(3000 ans avant J.C). Sa hauteur serait de 8,50 m don’t une partie dans l’eau, la tourbe et la vase. La largeur pourrait atteindre 6 m. Il est classé monument historique. C’est un témoin interessant des variations du niveau de la mer car érigé au sec il se trouve maintenant au milieu d’un marais par suite de la remontée des eaux depuis le néolithique.
  • Dirigez vous vers l’est pendant 2 km en ayant le cordon dunaire à droite jusqu’au lieu dit de « Kervai ». Reprenez vers l’ouest, vous atteindrez le lavoir fontaine de Kerantoen.
  • Continuer dans la même direction et vous arriverez sur le site du Reun qui domine la mer d’environ 8 m. Cet ensemble mégalithique se compose:

* de vestiges d’un ancien tumulus ruiné fouillé vers 1880. Des gravures et cupules d’âge préhistorique, imprécis et de signification énigmatique apparaissent sur les rochers qui forment le sol de la butte.

* du Menhir du Reun (6 m de hauteur et 6 m de largeur) classé monument historique. La plate forme granitique qui lui sert de base est marquée de ronds en creux, cicatrices d’extraction de meules ou de croix.

  • Reprenez vers le nord en passant près de Skividen puis de Ménez Quénet, dirigez vous vers le sud-ouest puis vers le sud pour rejoindre la chapelle de Saint-Fiacre. Celle-ci date du XVIème siècle et est dédiée au saint du même nom, guérisseur et patron des jardiniers. A l’extérieur se trouve une fontaine sacrée qui était connue pour guérir la coqueluche.
  • Au Sud-est du village de Kerléguer vous pourrez voir une stèle gauloise formant le coin du muret entourant le jardinet. Observez les pans de la stèle, sa base arrondie, ainsi que son sommet troué. Elle provient probablement de la chapelle voisine construite sur un lieu de culte païen.
  • Pour rejoindre votre point de départ, vous prenez plein Ouest vers Kéristin, puis plein sud jusqu’au Menhir de Léhan.

Tréffiagat-Léchiagat est une commune littorale.

Elle possède 4.5 km de plages avec quelques rochers accessibles à marée basse. Les baignades n’y sont pas surveillées, et le naturisme n’est pas autorisé.

Activités nautiques

La pratique des activités nautiques le long du littoral de l’Atlantique est réglementée par l’arrêté n°2011/46 du 08 juillet 2011 de la préfecture maritime de l’Atlantique.

Vous pouvez consulter cet arrêté au format PDF en cliquant ici

Un des plus beaux paysages du monde

« J’étais récemment à Tréffiagat, où mes parents se sont installés pour leurs vieux jours. Ca reste un des plus beaux paysages du monde. Il ne faut pas aller bien loin » explique celui qui a parcouru le monde pour son travail mais surtout par passion, Lionel HABASQUE, dans un article du journal Le Télégramme, le 21 juin 2010.

La commune se divise en deux parties : Maritime pour Léchiagat et rurale pour Tréffiagat.

Le quartier de la pointe

En partant du bas du pont, promenade sur le belvédère le long du port et arrivée au quartier de la pointe. Près de ce quartier typique de pêcheurs (petites ruelles) se trouve l’élévateur de bateaux (slipway), où on a une très bonne approche de la réparation des navires hors de l’eau (charpente et dimensions). Une belle balade est à faire le long de la digue, avec possibilité de pêche à la ligne et surtout une très belle vue pour assister à la rentrée des chalutiers au milieu de l’après-midi sans qu’il y ait beaucoup de monde autour de soit.

La côte

En prenant à gauche de l’élévateur, on rejoint une zone côtière orienté à l’ouest, comprenant une belle petite plage enserrée entre deux secteurs rocheux. Le promeneur pourra remarquer quelques rochers typiques de l’érosion dans le granite comme la « motte de beurre » aux cuvettes naturelles creusées dans la roche et aux canaux d’écoulement de l’eau. La motte se tient en équilibre sur une plateforme.

Sur les surfaces rocheuses horizontales, on peut découvrir des cicatrices bien rondes restées après l’extraction par l’homme au moyen-âge, de meules de granite ou de bases de croix érigées le long des chemins de campagne de la commune. Après les viviers, face au sud débute une longue plage de sable blanc d’environ 4 km, sans dénivellement important et sans risque pour les baigneurs (courant, baïne) mais non surveillée.

Du sommet de la dune on peut observer les diffférents procédés mis en oeuvre (gabions, blocs aménagés) pour défendre le littoral contre la mer. Accès facile à cette plage et possibilités de parking tout le long du cordon dunaire. Aire de jeux (balançoires, toboggans, poutres, etc.) en face du menhir, dans un endroit clos à l’abris des vents dominants et devant une route peu fréquentée.
Cet espace est réglementé et géré par la commune.

La pêche à pied est une pratique très répandue en période de grande marée. Le retrait important de la masse d’eau découvre des zones rocheuses, des bancs de sables et des herbiers inaccessibles par plus faibles coefficients qui recèlent de poissons, crustacés et coquillages..

N’exigeant pas un matériel approprié, la pêche à pied peut être pratiquée par tous (prévoir de partir au moins 1h30 avant la marée basse). Elle est également un excellent exercice d’observation pour les enfants.

Quelques règles et conseils

  • Pêche interdite du coucher au lever du soleil
  • L’emploi de fourches carénées, de marteaux et burins est interdit, ainsi que l’usage de la pelle et du tamis.
  • Respecter la réglementation locale.
  • Se renseigner sur la salubrité(Affaires maritimes, Mairie ou OTSI).

Les tailles minimales autorisées pour les coquillages

  • moules 4 cm
  • praires 3 cm
  • palourdes 3,5 cm
  • coques 3cm
  • huîtres creuses 30 g.

Quantités pêchées par personne et par marée

  • moules et coques 5 kg
  • palourdes 3 kg
  • huîtres 3 douzaines
  • praires et pétoncles 3 kg

Les espèces

Voici un bref descriptif des espèces que vous rencontrerez couramment ainsi que leur mode de pêche

Amandes de mer

Sur les bancs de sable accessibles par grandes marées, à l’aide d’un grattoir où d’un râteau

Araignées

Dans les herbiers par coefficients de vives eau, à l’aide d’un crochet où d’une fourche

Bouquets

Proche des rochers, sous les algues et dans les mares, à l’aide d’un bouquetout ou d’une bichette

Berniques

Sur les rochers par tout coefficient à l’aide d’un couteau Moules: sur les rochers par coefficient de vives eaux, à l’aide d’un couteau
Bigorneaux: sur les rochers par tout coefficient, directement à la main

Crabes verts

Dans les trous d’eau ou sous les algues par tout coefficients, à l’aide d’un bouquetout ou d’un crochet

Coques

Sur les bancs de sable par tout coefficient, à l’aide d’un grattoir ou d’un râteau

Congres

Dans les trous de rochers par coefficient de vives eaux, à l’aide d’un gaffe ou d’un diguet

Etrilles

Dans les trous sous les rochers par coefficient de vives eaux, à la main où au crochet

Huîtres

Sur les bancs de sable et sur les rochers par coefficient de vives eaux, à la main où au couteau

Homards

Dans les trous de rochers par grands coefficients, à l’aide d’un gaffe ou d’un crochet

Ormeaux

Sous les pierres ou contre les rochers par grands coefficients, à l’aide d’un crochet

Palourdes, clovisses

Sur les bancs de sable par grands coefficients, à l’aide d’un grattoir où d’un râteau

Praires

Sur les bancs de sable par grands coefficients, à l’aide d’un grattoir ou d’un râteau

Tourteaux

Sous les pierres ou dans les trous de rochers par coefficients de vives eaux, à la main ou au crochet